Trouver un job au Canada - Étapes, conseils et astuces.
- Amandine
- 2 févr. 2020
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 21 avr. 2021

On entend souvent que le Canada est un "Eldorado", qu’il nous attend les bras ouverts avec un travail à nous offrir. Ce n'est pas totalement faux, cependant, ne prenez pas cette étape pour acquis, sans motivation ou persévérance, comme partout ailleurs, ce sera difficile de trouver.
De nombreuses questions me reviennent souvent : Est-il plus facile de trouver un job une fois au Canada ? Le marché du travail est-il plus flexible et moins saturé qu'en France ?
Ma réponse : Oui et Non.
Oui, car les offres d’emplois sont plus nombreuses, il y a beaucoup moins de chômage qu'en France. Le marché du travail est plus beaucoup flexible et les employeurs sont davantage prêts à vous laisser une chance même si vous ne disposez pas d'un diplôme dans le domaine. Si vous montrez que vous en êtes capable, vous avez de grande chance d'obtenir le poste.
Non, car la concurrence est féroce, les emplois ne sont pas toujours au niveau de nos espérances, et parce qu’au début d’un PVT, on ignore tout des bonnes et mauvaises pratiques pour trouver un emploi au Canada.

Bien qu’il soit possible de vous en sortir en commençant vos démarches à votre arrivée au Canada, plusieurs étapes peuvent être préparées avant le départ afin de trouver un emploi plus rapidement.
Définissez votre secteur de recherche, vos objectifs et le domaine de compétence.
Renseignez-vous sur les professions réglementées.
Informez-vous sur le droit du travail au Canada.
Revoyez votre CV
Sachez qu’au Canada, tout va très vite. Une fois en contact avec un employeur, vous pouvez être embauchés les jours qui suivent, voir directement. Eh oui, les vacances sont parfois écourtées plus vite qu’on ne le pense ! Le fait de vous savoir donc encore en Europe n’est pas encourageant pour un employeur.
Par contre, rien n’empêche de déjà mener des recherches sur de potentielles sociétés qui pourraient vous plaire et de tâter le terrain.

La demande du NAS est juste une simple formalité, qui nécessitera pourtant d’être effectuée dès les premiers jours/semaines après votre arrivée. Le Numéro d’Assurance Sociale (NAS) ou Social Insurance Number (SIN) est un numéro à neuf chiffres obligatoire pour celui qui souhaite travailler au Canada. Un employeur vous demandera toujours votre numéro, qui est strictement personnel.
Pour demander votre NAS, vous devez vous rendre le plus tôt possible dans un Centre Service Canada près de chez vous à votre arrivée, qui vous le délivrera en format papier. Parfois, il est aussi possible de l’avoir directement à votre arrivée à l’aéroport, à la sortie du bureau de l’immigration. Un bon gagne-temps !

Pour la majorité des emplois temporaires, vous indiquerez vos horaires sur une feuille de temps et vous serez payé à l’heure (comme l'intérim en France).
Pour les postes permanents, ce sera un forfait annuel pour votre rémunération, et bien que vous ne pointerez pas vos heures, vous pourrez demander à récupérer (en temps ou en argent) les heures supplémentaires que vous pourriez être amenés à faire.
Rien de bien différent avec la France me direz-vous.
Par contre, ici, on reçoit habituellement sa paie tous les 15 jours (parfois à la semaine, plus rarement mensuellement), ce qui permet une meilleure gestion de son budget. Plus besoin donc de se serrer la ceinture en fin de mois !

Les relations professionnelles en France ont tendance à être davantage protocolaires et formelles contrairement au Canada. Le vouvoiement systématique ; le "bonjour Monsieur, Madame" en lui serrant la main, ou la bise aux collègues en arrivant au travail, sont des pratiques quasi quotidiennes en France.
Au Canada, on tutoie tout le monde avec le « you » anglais, que ce soit un chef direct ou non, on se dit juste bonjour, sans les fioritures qui l’accompagnent, et on appelle tout le monde par son prénom, voire son surnom.
Dis comme ça, l’ambiance a en effet l’air plus relax. Et c’est bien le cas ! Cela n’enlève rien au respect que les uns portent aux autres, ou même à la productivité au bureau.

Pour ma part, j'ai profité durant un bon mois après mon arrivée pour faire un peu de tourisme et profiter du pays comme si j'y était venu en vacances. Parti avec un peu d'économies de côté, rien ne me pressée à trouver un emploi rapidement.
Cependant, je savais vers quel domaine je voulais me diriger; celui du web marketing.
Ayant entendu qu'au Canada les employeurs savez offrir une chance à qui montré qu'il en voulait (sans forcément posséder un diplôme dans le domaine). J'ai commencé à contacter par mail différentes boîtes en web marketing aux alentours de chez moi.
Par chance et surtout grâce à un ancien contact de ma belle famille, j'ai réussi à contacter celui qui est aujourd'hui mon patron.
En effet, je suis une de ces personnes qui crois que "le destin fait bien les choses" et "qu'une rencontre n'arrive jamais par hasard".
C'était bel et bien le cas, il s'avère qu'il recherchait quelqu'un au poste de chargée de projet en web marketing. Une superbe opportunité pour moi de faire mes preuves et de me diriger vers ce que j'ai toujours voulu faire de ma vie. Une rencontre, un feeling a suffit; on me laissais ma chance! Enfin, on me faisais confiance dans le travail et qu'est-ce que ça faisait du bien !
Aujourd'hui, j'ai l'énorme avantage de travailler en télétravail de la maison. Malgré une relation uniquement virtuelle avec l'ensemble de mes collègues, j'ai vraiment une chance incroyable car ils ont su m'accueillir de la meilleur des façons. L'ambiance est vraiment cool, tout le monde est prêt à vous aider et à prendre de son temps. La bonne humeur est toujours au rendez-vous, chacun s'attribue même des petits surnoms qui ne cesse de nous faire rire.
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